Au cours de la Conférence de paix de Paris, trois traités ont été signés avec les membres des anciennes puissances centrales, avec deux traités supplémentaires finalisés après la clôture officielle de la conférence en janvier 1920. Le premier, et le plus significatif, était le Traité de Versailles, signé le 28 juin 1919. Malgré la multitude de questions à traiter et l'absence d'un ordre du jour clair, les « Big Four » considéraient l'Allemagne comme la priorité absolue ; le sentiment dominant percevait l'Allemagne comme initiant la guerre en 1914.
Il était clair, cependant, que différents résultats souhaités existaient, d'autant plus que Clemenceau insistait pour que l'Allemagne soit géographiquement et militairement démembrée afin de ne plus jamais constituer une menace pour la France. La question la plus controversée, et dont on se souvient le plus aujourd'hui, était la question des réparations. En fin de compte, l'Allemagne et ses alliés se sont vu attribuer la responsabilité de tous les dommages de guerre, mais les montants exacts des paiements n'ont pas été précisés.
La délégation allemande, absente de toutes les discussions, reçut le projet de traité en mai 1919. Après avoir tenté et échoué à négocier certaines des conditions les plus sévères et faisant face à des menaces de reprise de la guerre s'ils ne signaient pas, les délégués allemands a signé le traité de Versailles le 28 juin 1919 dans la galerie des glaces du château de Versailles.
Après avoir conclu des conditions de paix avec l'Allemagne, les Alliés ont tourné leur attention vers les anciennes puissances centrales restantes. La Traité de Saint-Germain, signé le 10 septembre 1919, dissout officiellement l'Empire austro-hongrois et oblige la nouvelle République d'Autriche à accepter l'indépendance de plus de 60 % de son ancien territoire. Ce territoire comprenait les nouvelles nations de Tchécoslovaquie et de Yougoslavie, ainsi qu'une partie de la Pologne.
La Bulgarie a signé le Traité de Neuilly quelques mois plus tard, perdant du territoire au profit de la nouvelle Yougoslavie et tout accès à la mer Égée. La Hongrie, devenue un État indépendant après sa séparation de l'Autriche moins d'un mois avant l'armistice, a perdu les deux tiers de son ancien territoire et 58 % de sa population dans la Traité de Trianon, signé le 4 juin 1920.
Le traité final de la conférence de paix de Paris, Le traité de Sèvres, fut signé en août 1920 entre les Alliés et l'ancien Empire ottoman. Bien qu'accepté par le sultan Mehmed VI, il fut rejeté par Mustafa Kemal, un nationaliste turc qui menait alors une guerre pour l'indépendance. Les négociations entre les représentants de Kemal et les Alliés aboutirent finalement à la signature de l'accord de paix de 1923. Traité de Lausanne, qui a reconnu la nouvelle nation turque. Ce traité s'est avéré le plus durable de tous les traités de Paris, témoignant de négociations équitables entre les participants et de l'acceptation du compromis.